Salade primeur petit pois, radis, pomme de terre au Morbier AOP
Proportions pour 4 Personnes
Temps de Préparation 1 h 30 Minutes
Temps de Cuisson 20 Minutes
Une salade primeur alléchante avec des petits pois croquants, des radis frais et des pommes de terre tendres, le tout sublimé par la richesse du Morbier AOP. Une explosion de saveurs printanières à déguster sans modération !
► 250 g de Morbier AOP
► 400 g de pomme de terre grenaille
► Romarin
► 1 botte d’oignons nouveaux
► 200 g de petits pois
► 100 g de pignon de pain
► 1 botte de radis
► 20 cl d’huile d’olive
► 1 gousse d’ail
► 150 g de Morbier AOP râpé
► Quelques croûtons
①• Préchauffer le four à 180°C (Th.6).
②• Dans un plat, déposer les pommes de terre, du romarin, une noisette de beurre et un filet d’huile d’olive. Recouvrir d’aluminium et enfourner 1 h 30.
③• Laver abondamment les fanes de radis et les égoutter à l’aide d’une essoreuse à salade.
④• Dans le bol d’un mixeur mettre les fanes, les radis, le Morbier AOP râpé, la gousse d’ail épluchée et l’huile d’olive. Mixer jusqu’à obtenir un pesto.
⑤• Blanchir les petits pois dans de l’eau bouillante salée pendant 10 min. Les plonger dans de l’eau glacée en sortie de cuisson.
⑥• Émincer les radis et les oignons nouveaux.
⑦• Mélanger les pommes de terre tièdes, avec les oignons, les radis et le pesto.
Déposer dans 4 assiettes. Ajouter des cubes de Morbier AOP et les croûtons.
Le Morbier AOP, un fromage trait, très … unique !
De tout temps, les fromages et le Morbier en particulier, ont eu leur mot à dire en cuisine. De l’apéritif au dessert, en passant par le plat principal, il a su se faire une place et apporter ses parfums et sa texture. Parallèlement, sur un plateau, LE MORBIER apprécie la présence d’une pâte de coings, d’un chutney de tomates séchées, d’un miel, d’une poignée de raisins secs ou d’une gelée au vin jaune, proximité géographique oblige. Seulement, si le Morbier se glisse aisément dans des cakes, des omelettes, des gratins, des terrines, des quiches et des soufflés, il peut surprendre et détoner dans des accords épatants, notamment avec du canard effiloché niché dans un ravioli et servi avec une sauce au Porto. Veau, agneau et bœuf sont également de savoureux compères pour le Morbier.
Osez les brochettes, en alternant un morceau de viande, une tomate cerise, un morceau de Morbier, le tout mariné dans un mélange d’huile d’olive, de miel liquide, de thym et d’estragon. Mais incontestablement, la palme du sucré-salé revient aux fruits et légumes, qui l’escortent judicieusement. Parmi eux, la figue, la poire ou la pomme ont déjà fait leurs preuves. On peut donc, pour varier les plaisirs, se tourner vers des poivrons poêlés avec une touche de vinaigre balsamique et les servir avec des dés de Morbier dans des wraps. Quant aux carottes, mêlées avec des quartiers d’orange et du Morbier, l’accord mêle le sucré et le salé à l’acidulé. Au final, tous les accords sont à peu près probants mais la meilleure façon de créer le mariage parfait, c’est la sauce. Préparée avec un vinaigre de framboises, de cassis, d’abricots ou de tomates, elle sera le lien idéal entre deux ingrédients, du Morbier et une viande ou du Morbier et un légume.
…Inimitable !
• Croûte naturelle, lisse, d’un aspect régulier beige à orangé avec des nuances rose orangé
• Pâte souple et onctueuse, de couleur ivoire à jaune pâle avec ouverture discrète
• Raie noire bien soudée et continue sur toute la tranche
• Parfum franc et fruité, persistant
• Goût crémeux, fruité et subtil, saveurs de crème de vanille et de fruits
…légendaire !
Le Morbier est né au 18ème siècle, au cœur de la Franche-Comté, dans le village du même nom. Le « petit frère du Comté » était fabriqué en hiver lorsque la production de lait ne suffisait pas pour fabriquer les meules de Comté. Les fermiers ne pouvant livrer le lait chaque jour à la fruitière du village, ils eurent alors l’idée ingénieuse de fabriquer un fromage plus petit en additionnant le lait de la traite du matin à celui de la traite du soir. Ils faisaient cailler le lait du soir, le mettaient en moule, pour ensuite le recouvrir de cendre prise « au cul du chaudron », dans le but de le protéger. Le matin, ils recouvraient avec le lait caillé de la deuxième traite. C’est ainsi que le Morbier, avec sa ligne cendrée, est entré dans l’histoire des fromages de caractère !
Un trait de caractère du massif jurassien
www.fromage-morbier.com
© Syndicat Interprofessionnel du Morbier® | Crédits Photos : © Morbier® AOP par Divino Conseils
Tous droits de reproduction réservés