Fraîcheur de tomates farcies au Morbier AOP
Proportions pour 6 Personnes Temps de Préparation 30 Minutes
Temps de Cuisson 35 Minutes
Une recette haute en couleurs et en saveurs appréciée pour sa fraîcheur dès les premiers jours de printemps.
► 200 g de Morbier AOP
► 6 grosses tomates rondes
► 300 g de lentilles vertes du Puy
► 1 botte de radis
► 2 feuilles de laurier
► 1 cuillère à café de cumin en poudre
► 1 cuillère à soupe de moutarde en grains
► 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique
► 1 oignon rouge
► 2 gousses d’ail
► 10 brins de ciboulette
► 1 cuillère à soupe de noisettes
► Huile d’olive
► Gros sel
①• Commencez par laver et sécher les tomates. Découpez un chapeau aux ⅔ des tomates et videz-les à l’aide d’une cuillère. Conservez la chair et les chapeaux. Salez légèrement. Retournez-les sur un papier absorbant et laissez-les égoutter pendant 30 minutes.
②• Versez les lentilles et le laurier dans une grande casserole d’eau froide salée et portez à frémissement. Laissez cuire 20 à 25 minutes. Les lentilles doivent être cuites mais encore fermes. Puis égouttez-les.
③• Dans un saladier, versez les lentilles, l’huile d’olive, la moutarde, le vinaigre et le cumin.
④• Ajoutez la chair de tomate, l’ail et l’oignon finement émincés. Salez et poivrez.
⑤• Ajoutez la ciboulette ciselée, les radis coupés en rondelles et le Morbier coupé en fines lamelles. Faites griller à sec les noisettes, puis concassez-les et ajoutez aux lentilles. Mélangez l’ensemble.
Pour finir, venez remplir les tomates de salade de lentilles, replacez les chapeaux des tomates et dégustez.
Le Morbier, un fromage trait, très … unique !
De tout temps, les fromages et le Morbier en particulier, ont eu leur mot à dire en cuisine. De l’apéritif au dessert, en passant par le plat principal, il a su se faire une place et apporter ses parfums et sa texture. Parallèlement, sur un plateau, LE MORBIER apprécie la présence d’une pâte de coings, d’un chutney de tomates séchées, d’un miel, d’une poignée de raisins secs ou d’une gelée au vin jaune, proximité géographique oblige. Seulement, si le Morbier se glisse aisément dans des cakes, des omelettes, des gratins, des terrines, des quiches et des soufflés, il peut surprendre et détoner dans des accords épatants, notamment avec du canard effiloché niché dans un ravioli et servi avec une sauce au Porto. Veau, agneau et bœuf sont également de savoureux compères pour le Morbier.
Osez les brochettes, en alternant un morceau de viande, une tomate cerise, un morceau de Morbier, le tout mariné dans un mélange d’huile d’olive, de miel liquide, de thym et d’estragon. Mais incontestablement, la palme du sucré-salé revient aux fruits et légumes, qui l’escortent judicieusement. Parmi eux, la figue, la poire ou la pomme ont déjà fait leurs preuves. On peut donc, pour varier les plaisirs, se tourner vers des poivrons poêlés avec une touche de vinaigre balsamique et les servir avec des dés de Morbier dans des wraps. Quant aux carottes, mêlées avec des quartiers d’orange et du Morbier, l’accord mêle le sucré et le salé à l’acidulé. Au final, tous les accords sont à peu près probants mais la meilleure façon de créer le mariage parfait, c’est la sauce. Préparée avec un vinaigre de framboises, de cassis, d’abricots ou de tomates, elle sera le lien idéal entre deux ingrédients, du Morbier et une viande ou du Morbier et un légume.
…Inimitable !
• Croûte naturelle, lisse, d’un aspect régulier beige à orangé avec des nuances rose orangé
• Pâte souple et onctueuse, de couleur ivoire à jaune pâle avec ouverture discrète
• Raie noire bien soudée et continue sur toute la tranche
• Parfum franc et fruité, persistant
• Goût crémeux, fruité et subtil, saveurs de crème de vanille et de fruits
…légendaire !
Le Morbier est né au 18ème siècle, au cœur de la Franche-Comté, dans le village du même nom. Le « petit frère du Comté » était fabriqué en hiver lorsque la production de lait ne suffisait pas pour fabriquer les meules de Comté. Les fermiers ne pouvant livrer le lait chaque jour à la fruitière du village, ils eurent alors l’idée ingénieuse de fabriquer un fromage plus petit en additionnant le lait de la traite du matin à celui de la traite du soir. Ils faisaient cailler le lait du soir, le mettaient en moule, pour ensuite le recouvrir de cendre prise « au cul du chaudron », dans le but de le protéger. Le matin, ils recouvraient avec le lait caillé de la deuxième traite. C’est ainsi que le Morbier, avec sa ligne cendrée, est entré dans l’histoire des fromages de caractère !
Un trait de caractère du massif jurassien
www.fromage-morbier.com
© Syndicat Interprofessionnel du Morbier® | Crédits Photos : © Morbier® AOP par Divino Conseils
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